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Exposition Apologue de la peinture sénégalaise
Ce court récit didactique présente des trajectoires autour de la peinture sénégalaise contemporaine , avec comme point focal les années 1960-1990. Les après indépendances ont vu naître une série d’initiatives culturelles , des mouvements artistiques et des collectifs qui ont finalement posé les bases d’une industrie culturelle et créative encore active aujourd’hui . Plus encore ces années charnières ont permis le rayonnement des arts contemporains sénégalais sur toute l’afrique de l’ouest et plus encore. 

Comment comprendre cette histoire et comment avoir accès à ce patrimoine méconnu ? Et d’ailleurs où se trouve cette mémoire ? Qu’en reste t’il ? Que transmettre aux générations futures? Autant de questions auxquelles j’ai essayé de répondre à travers le projet de recherche curatorial intitulé Survival Kit. Un outil de compréhension tridimensionnel pour la mémoire.

Cette exposition est l’aperçu d’un travail important mené durant quatre ans sur différents territoires , entre le Sénégal , l’Allemagne , l’Italie et l’Angleterre. Partir sur les traces du passé , de ces artistes qui ont écrit l’histoire. Durant mes voyages j’ai découvert des pièces uniques, importantes, méconnues, oubliées, et parfois cachées. Comprendre ces œuvres, les travaux et les contextes sociopolitiques de l’époque , étaient essentiels.

Le Survival Kit c’est donc la restitution d’une recherche sous différents médiums. D’abord cette exposition intitulée : “ Apologue de la peinture contemporaine sénégalaise” pour permettre de voir et présenter une partie de l’archive mais aussi de présenter des œuvres jamais vues au Sénégal. Ensuite une conversation publique , pour offrir une meilleure compréhension autour des problématiques soulevées par ce travail. Enfin un Magalogue. Ce format hybride conçu entre le livre et le catalogue , que j’ai voulu créer et rendre accessible en trois langues; pour restituer sous une autre dimension cette archive. Cette exposition présente quelques pages , où figurent des entretiens avec des historiens de l’art, des collectionneurs etc mais aussi les profils de ces artistes qui forment ces périodes.”